Analyse de texte sur Bruno Latour
Objet intermédiaire
Ou comment rendre possible le débat ?

L’objet intermédiaire questionne la conception de produits et la création d’objets sur la transmission et la traduction matérielle d’une idée. « Problème d’autant plus crucial quand une idée individuelle doit se partager à plusieurs, dans et par des métiers différents »
Comment un dispositif peut permettre le débat, la transmission ou l’échange d’information, notamment entre des milieux différents.
Le but est de modéliser la réalité et permettre la coordination et la coopération entre les acteurs du projet. Communiquer, animer, aider. Le prototype est un exemple d’objet intermédiaire, qui a pour but de faire réagir voir choquer pour lancer la discussion.

Comment présenter le design ?
On peut faire la part entre l’objet pour faire parler et l’objet qui fait parler.
L’objet pour faire parler, sert de support d’analyse (outil), il a pour but par exemple de faire comprendre comme le blockchain du collectif BAM qui met en situation physiquement, un concept flou.

A l’inverse, l’objet qui fait parler, crée la polémique, comme le presse agrumes de Philippe Starck.



L’énergie citoyenne
EC1- Parc éolien citoyen de la Jacterie - recette d’une aventure partenariale

Après avoir pris connaissance, en 2010, d’un projet de parc éolien sur leur territoire (d’exploitation agricole) développé par « David énergie » et « Nordex », un projet de financement collectif lancé par un groupe d’agriculteur (François Girard, Gilles Chargé, Maxence Guérin, Xavier Perdriau, Christophe Piton) réuni sous
Atout vent est une association lancée en 2010).
Implanté sur les communes de Saint Georges des Gardes, La Chappelle-Rousselin et Trémentine, c’est avant tout une aventure humaine locale partageant les mêmes valeurs qui est celle du « partage et l’action collective pour la dynamique du territoire »

Aujourd’hui rejoint par plus de 400 citoyen
néophyte qui sont devenus actionnaire du
projet au seins de la SAS la Jacterie. Ce projet illustre comment citoyen peuvent convaincre les professionnels du secteur de leurs faire confiance ? Comment l’expérience c’est déroulé ? Quels en sont les enjeux ? Dans la motivation de mettre en place une
économie nouvelle qui n’appartient pas à une
société privée étrangère mais au citoyen ; un
parc 100% citoyen où il n’y a qu’eux qui adhère au capital, et dont les bénéfices et intérêts sera partagée a un maximum de personne.

Afin de mener a bien ce projet citoyen, il a
fallu communiquer et mobiliser les citoyens
pour rassurer les développeurs (Nordex) sur
les compétences financière et juridique, et la crédibilité du collectif. Mais aussi constituer l’apport financier des actionnaires, soit 15% requis par les organisations financières, donc plus de
3 000 000 d’euro (le plafond maximum d’action
par actionnaire était élevé à 20 000 €). Comment trouver les financements auprès des citoyens et partenaires ? Est ce qu’on est capable de mobiliser des personnes ?

Il a fallu croire profondément en ce projet pour mobiliser les autres, par la persévérance, la prise de risque mais surtout un accord solide et clair au départ, qui mettent en avant qu’elles sont les
implications, les enjeux, comment fonctionne
le projet, qu’est-ce qu’on peut, qu’est-ce qu’on ne peut pas faire ? car c’est aussi un travaille avec des sociétés privées qui doivent y trouver leur compte et éviter toute incompréhension.

Pour les collectifs citoyens faire confiance au partenaire privée n’est pas toujours simple, il faut de la médiation et de la sensibilisation pour faire rencontrer ces deux mondes. C’est aussi et surtout, des projets qui réunisse autour de valeur et de partage et dont toute les décisions et actions doit être en accord, comme en dénote le choix des banques (la Banque populaire atlantique, Triodos bank, Natixis energeco qui finance des projets en énergie renouvelable) puis la rencontre avec « énergie partagée » qui a pu amener le réseau, les contacts, professionnaliser, créée un groupe aux multiples compétences toutes complémentaire et en symbiose (réseau informatique, entrepreneuriale, écologiste, juridique...)
Les citoyens et il y a les élus locaux doivent prendre conscience que prendre les projets dans ce type de démarche dès l’origine favorise la réussite pour demain.
EC2- Éoliennes, un courant porteur ?

Une Ambition : La majorité du conseil régional de la bourgogne franche comté souhaite faire de cette région, une région à énergie positive et donc une région qui produit plus qu’elle ne consomme.

Cette question dénote d’un engagement pour le
futur, celle de l’énergie en rapport à l’écologie, soutenue en partie par la jeunesse (mais pas seulement) alors que le modèle traditionnelle français est celui de l’extraction (pétrole, charbon, du gaz, de l’uranium), et du non renouvelable, qui est remis en cause de par ces effets dangereux, d’émissions et d’industrie à risque. Face à ce problème, la question posée et celle d’utilisé d’avantage les « énergies de flux » à comprendre les énergies qui passent, tel que le soleil, le vent...

Dans le cadre de l’émission « dimanche en
Politique » sur France 3 bourgogne franche comté, sur la thématique de l’énergie éolienne, 3 invités on put débattre :

-Gérard Magnin, président de Jurascik
société coopérative, qui investit par le biais du financement participatif dans des projets d’énergie renouvelable dans l’ensemble de la région bourgogne franche comté.

- Miriam Normand, directrice du SIDEC du jura
(syndicat mixte qui aide les collectivités locales notamment dans le domaine de l’énergie).

- Michel De Broissia, vice-président de ACBFC
(association de défense de l’environnement et
du patrimoine du collectif régional Bourgogne-Franche-Comté), collectif d’association crée en 2016 qui s’oppose à l’implantation d’éoliennes
dans la région. Élu local, et ex maire de champagne-sur-Vingeanne dans le département de la Côte d’or, considère le projet éolien comme un objet fantasmé car irréalisable, les éoliennes ne produisant que de manière intermittente, aléatoire, et cela selon plusieurs paramètres dont les deux principales sont le vent et la surface
balayé par les pales de l’hélice.

Aujourd’hui on ne dispose pas de tous les outils et il doute qu’ils existent un jour. Il faudrait dans le principe faire le « power to gas to power » (conversion d’électricité en gaz) qui pose des problèmes de rendement, ne restent au bout de la chaine plus grand chose. Ce qui signifie qu’on ne peut pas se reposer sur l’énergie éoliennes d’autant qu’elle apparaît peu rentable et cher
surtout pour l’une des régions les moins ventées de France.
C’est une erreur, d’entreprendre à la fois, la décarbonisation de l’énergie, ce qui est déjà le cas pour la France et à la fois d’augmenter les énergies renouvelables. Ce qui laisse à se questionner sur, « est ce qu’on a les moyens de notre politique ? ». Selon lui, la réponse est non, surtout lorsque que les ambitions sont changeantes, fouillis et débridé. Raison pour la quelle le consensus sur l’éolien s’affaiblit, la population agissante plus sagement face à une situation « absurde » et inutile.

A l’inverse, cette politique de faire baisser
l’énergie nucléaire, compensé par l’augmentation des énergies renouvelables pour rester à une émission de CO2 identique, comme de la manipulation de masse. Révèlent à nouveau de l’absurdité de celle-ci, les énergies renouvelables ne remplaçant rien :
« On a augmenté à 66% la puissance installé en éolienne et en solaire, qui a eu pour conséquence de faire augmenter de 47% les émissions de C02 » (RTE). De plus on peut se questionner sur les nuisances et conséquence sur la santé, en outre les nuisances sonores de ces éoliennes.

Quel projet ou exigence doit être mis en place ? ACBFC demande plusieurs conditions :

-Distance de précaution au l’habitation de dix fois la hauteur des éoliennes

-Abolir l’arrêté du 26 aout 2011 qui tire un trait sur la santé des riverains en augmentant le seuil réglementaire de bruit à 35 dBA au lieu des 30 dBA du code de la santé publique.

-Faire appel à un tiers de confiance agréé
(type bureau veritas ou APAVE) ce type de
fonctionnement est de règles dans le nucléaire. Les projets éoliens régulés par le code des ICPE ne doit pas être traités à la légère sans réel contrôle externe.

-Indemniser les riverains impactés par les parcs éoliens existants

-Protéger nos forêts et les zones humides en les excluant de tout projets éoliens

-L’information du public : l’affichage en mairie dès le premier contact des promoteurs avec les propriétaires fonciers ou la commune. Après la mise en service d’un parc éolien, l’affichage des mesures de bruit sur le terrains et l’affichage des résultats mensuels d’exploitation (en euro et en MWH).
L’énergie citoyenne
PAYSAGES IMAGINÉS,
ÉNERGIES RÉINVENTÉES
Retour sur un point abordé lors de l'intervention de Maud Benest
Résumé de deux vidéo sur l'énergie citoyenne
et illustration
de deux point
de vue sur ce sujet
Présentation des 3 premières pistes proposées, inspiré des projets étudiés en social design
Choix et mise au point du dispositif à explorer et mise au point de l'objectif de l'atelier avec le groupe