Analyse de
projets Social Design
Analyse de texte sur Bruno Latour
Comprendre la Convention Citoyenne pour le climat

PRÉSENTATION :
Elsa

Parcours: Didactique

Rôle: Médiatiseur

Objectif:



LA CARAVANADE
YES WE CAMP
Yes We Camp, a créé une «flotte d’unités mobiles», soit un ensemble de caravanes, chacune développée autour d’une thématique particulière : construction (travail du bois principalement), média (radio et cinéma), cuisine, sanitaire. Elles offrent à celles et ceux qui auraient la chance de tomber sur l’une d’entre elles (marseille et ses alentours), de laisser place à la création collective. le but étant de réunir pour produire, tout en respectant les goûts de chacun et la diversité des âges.
Ces cravanes d’artistes éphèmeres, prônent l’exprérience créative collective en plein air, afin de se ressourcer et partager des instants uniques en famille ou entre amis, mais également avec de nouvelles personnes.
Ce projet est au service d’une volonté sociale, de se rassembler, mais est surtout «un outil d’activation de projets participatif». Prônant partage et réunion, il facilite également le déploiement d’idées de certains, leurs laissant à disposition ces bôites à outils ambulantes. Il pousse alors les utilisateurs à sortir d’une routine quotidienne et d’une certaine zone de confort, en proposant de découvrir, le temps de quelques instants le pouvoir créatif du savoir commun et du développement d’idées en communauté.

LE BANC À PALABRES
MÉTROPOLE DE SAINT-ÉTIENNE
Dans le contexte de la création d’un nouveau parc communale d’Unieux, Sara de Gouy (designer), Big Bang Paysage (paysagiste du parc), Studio by Night (conception lumière)
et Bureau 205 (design graphique), se sont associé pour concevoir ensemble un banc, dont le commanditaire était la métropole de Saint-Étienne.
Celui-ci devait favoriser les rencontres ainsi qu’être adapté pour une cible intergénérationnelle. Les concepteurs ont donc pensé à un banc circulaire situé autour d’un bel arbre planté, avec divers hauteurs d’assises pour plaire aux plus grands comme aux plus petis, comme aux plus sportifs aux moins dégourdis. La forme circulaire permet une ouverture à 360° sur le parc dans son ensemble, dont l’ombre dense du Catalpa sculptural sera plus qu’agréable en été. La variété des possibilités d’assises et d’usages du banc, appuie la volonté d’offrir un lieu de partage et de plaisance.

ÊTRE ICI
AMBASSADE PÉROU
Afin d’aider des familles en situations précaires, le Pérou a mobilisé de nombreux concepteurs pour «construire plutôt que détruire». Ainsi architectes, artistes, chercheurs mais également riverains, ont réunis leurs savoir-faires pour construire un ensemble d’élèments d’habitations ^pour une vie plus saine et agrébale à Ris-Orangis puis à Grigny. Parmis ces aménagements, on retrouve une salle des fetes pour se réunir, une chapelle pour se receuillir, un module sanitaire et bien d’autres encore, mais également des élèments pratiques et simples d’utilisation qui prônent un quotidien plus écologique (bacs à compost; toilettes sèches ...).

Ce projet démontre un réel engagement social, au travers du travail des personnes qui se sont mobiliséees pour, malgré le fait que leur métier ne soit pas tourné envers celui-ci principalement. En effet, le travail d’équipe et le savoir commun, permet de prouver que le partage produit des choses fortes et qui peuvent être au service de personnes qui sont dans le besoin.
1ÈRE CONFÉRENCE SUR L'INSTABILITÉ DE LA (NOTION DE) NATURE
BRUNO LATOUR
Bruno Latour (anthropologue et philosophe des sciences, français), évoque dans cet extrait, divers points qui lui semblent être indéniablement nécessaires à soulever, lorsque l’on parle de la « crise écologique » actuelle. Terme qui de plus, n’est pas selon lui approprié, envers l’envergure des conséquences de celle-ci.
LE DÉNI D'UNE CRISE INNÉVITABLE
Ainsi tout d’abord, il nous fait part qu’une mutation plus radicale du climat, aurait été plus violente peut-être, mais aurait poussé l’Homme à agir pour en finir. Cette « crise » aurait donc bien été qu’une « simple crise passagère », et non un tel changement temporel de transition climatique désastreuse, dont on ne connaitra sûrement pas la fin. Le XX°siècle, n’aurait alors pas été uniquement défini par des guerres meurtrières et dévastatrices humainement parlant, mais aussi définit par une guerre universelle et internationale que l’ensemble des pays aurait mené ensemble, liés main dans la main, pour affronter un ennemi commun: celui de la « crise écologique ».

Il ne faut plus se lamenter sur notre sort, mais bel et bien se montrer fort face à ce chamboulement (presque attendu finalement). Il faudrait réunir savoir technique et science, afin de répondre au mieux aux nouveaux besoins créés de part la naissance de ces enjeux climatiques, encore jamais vécus par l’Homme, jusqu’à aujourd’hui.
Et l’on peut tout de même rappeler, que cette thèse date de 2015 (soit plus de 6 ans aujourd’hui), et que naissent presque tous les jours, de nouveaux concepts et projets, permettant de nettoyer nos fautes, de consommateurs capitalistes et égocentriques hors normes.
L'HOMME, UN ÊTRE NATUREL
DIVISION DES OPINIONS
CONVENTION CITOYENNE
POUR LE CLIMAT
La Convention citoyenne pour le climat est une assemblée de citoyens française, constituée en octobre 2019 par le Conseil économique, social et environnemental sur demande du Premier ministre Édouard Philippe. Elle regroupe 150 citoyens tirés au sort parmi la population française, et a pour objectif de « définir les mesures structurantes pour parvenir, dans un esprit de justice sociale, à réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 % d'ici 2030 par rapport à 1990 ».
Malheureusement ça n’a pas été le cas. Et malgré le fait que l’humain, aujourd’hui, est plus que précautionneux pour la moindre frayeur à venir (piqures de moustiques: insecticides; un rhum: un rdv chez le médecin …), il préfère fermer les yeux sur la triste situation. On appel ce principe, le déni, la dénégation de la population. Soit l’Homme se dit que ce n’est pas de sa faute, et regarde gentiment le monde se réchauffer, soit il entend les faits mais a trop peur pour agir et ferme les yeux. D’autres restent malgré tout poussés par « une autre frénésie », et les complots qu’elle engendre. Selon le philosophe, il existe ainsi, divers manière de pensées et agir, permettant de catégoriser des groupes de personnes, selon leur point de vue sur la triste question. Cet ensemble contrasté d’opinions, suscite tout de même une nuance dépressive plutôt générale de la population. Ce groupe majoritaire de personnes sont le plus souvent, celles se tenant informées des causes et effets de ce changement climatique.
Selon Bruno Latour, il est indéniable de faire face aux conséquences, puisqu’il est trop tard pour agir. Il faut accepter ce catastrophique changement climatique, comme étant « définitif ». Or pour ne pas être trop pessimiste, il amène l’hypothèse qu’il est peut-être possible, de « bien d’espérer » et de trouver la plus positive des manières pour « bien vivre » (ou du moins le mieux possible), comme par exemple, proposer divers manières de « cohabiter » avec cette transition.
Il ne faut plus se lamenter sur notre sort, mais bel et bien se montrer fort face à ce chamboulement (presque attendu finalement). Il faudrait réunir savoir technique et science, afin de répondre au mieux aux nouveaux besoins créés de part la naissance de ces enjeux climatiques, encore jamais vécus par l’Homme, jusqu’à aujourd’hui.
Et l’on peut tout de même rappeler, que cette thèse date de 2015 (soit plus de 6 ans aujourd’hui), et que naissent presque tous les jours, de nouveaux concepts et projets, permettant de nettoyer nos fautes, de consommateurs capitalistes et égocentriques hors normes.
Ensuite, il démontre que l’Homme est lié, qu’il le veuille ou non, à la nature. Il est né de celle-ci (reproduction organique), se nourrit de celle-ci (fruits qu’elle porte) et dépend de celle-ci (milieu environnemental). L’Homme est bien animal avant tout, et cherche à survivre comme toutes les autres espèces sur cette planète.
Or il est vrai, qu’il se différencie malgré tout, des autres espèces animales et végétales, de part un unique point, celui de la culture. Celle qu’il entretient, celle dont il est le créateur et le consommateur premier également. L’Homme est alors « un être naturel» mais également « culturel ». Mais alors, qu’en est-t-il du lien entre Nature à Culture ? Car comme le dit Bruno Latour, on ne peut donner la définition de la culture, sans évoquer celle de la nature, et inversement. Pour répondre à cette question, il utilise la peinture occidentale comme référence, et démontre comment un opérateur fait lien entre « objet » et « sujet » (que le spectateur d’une oeuvre est comme obligé d’admirer). Ainsi l’Homme, serait « l’opérateur » qui réunirait la « catégorie » Nature à celle de la Culture. L’anthropologue catégorise en effet, ces deux grandes dames, dont le lien maître serait humain (« objet »).
D’après cette constatation, l’auteur soulève également les termes de « nature humaine » et « droit naturel », qu’une question actuelle comme « la nature nous pousse-t-elle à un retour à la nature et à ses lois ? », interroge et implique. Une question comme la suivante, remet en cause le discours de certains, qui soutiennent que la nature « est » et c’est tout. Qu’il est donc impossible de la transformer ou même de la contrôler.
On retrouve ici, ce métissage de discours indéniable, lié une nouvelle fois à ce débat écologique. Car si, comme certains le disent, l’Homme est « naturel » et doit donc subir, en quelques sortes, les colères de la nature, d’autres contesteront toujours, en disant qu’il est aussi et surtout « culturel », et a donc son mot à dire.

Que doit-on faire alors, puisqu’obtenir un discours commun n’est pas envisageable ? Peut-être est-ce finalement là, le problème, nous faisant gentiment patienter sur un quelconque choix qui pourrait faire avancer les choses. La planète regroupe une population humaine, aussi importante que divergente. Alors autant en faire une force pour obtenir des idées variées et fortes pour l’avenir. Car comme le dit si bien Bruno Latour, on ne peut dissocier Nature de Culture, et Culture de Nature, il est donc dsurement possible que le lien humain soit plus fort que toute division.
Pour finir, Bruno Latour refait le point sur la chronologie du commencement de cette « crise écologique », dont l’élément déclencheur aurait été trouvé par les climatosceptiques (et non par les écologistes), et serait le CO2. Mais il précise que les opinions sont encore une fois variés, à propos de ce sujet et que l’ensemble des discours tenus, sont constamment remis en question, jusqu’à celui des scientifiques. Ainsi le changement climatique est source de débats, parfois conflictuels, et a remis en jeu les frontières entre science et morale, métier de scientifique et celui de politique. En effet les « vérités qui dérangent », ne sont souvent pas prises directement en compte, mais questionnées maintes et maintes fois par des politiques, avant de prendre une quelconque résolution d’action.

Cette guerre climatique a tout de même permis, d’éveiller les consciences et
de voir naitre de nouveaux partis politiques. Elle est aujourd’hui et depuis maintenant quelques années, le sujet star des débats et des médias, qui ne cessent d’en parler. De plus, certaines personnes cherchent à se forger un nouveau quotidien, pour une conscience plus propre et tranquille, mais ce n’est pas pour autant, que les horreurs polluantes ne délaissent leur chemin désastreux (fast-fashion; gaspillage alimentaire; déforestation…). Comme-ci l’ensemble de la population était divisée et comprenait les extrêmes les plus marqués, passant de l’écolo vivant seul dans une cabane en forêt, au business man dans la plus haute tour de Dubai.
Bruno Latour n’a cessé d’évoquer et d’appuyer, lors de cette conférence sur l’instabilité de la nature, à quel point les opinions différents diviser les décisions. Ainsi cette nature dite « instable », dépendrait sûrement du discours humain aujourd’hui, qui certes subit cette instabilité, mais a sûrement le pouvoir de la changer.

Alors faut-il maintenir ces opinions variés qui divisent et créent des partis ennemis, ou s’unir et chercher ensemble des solutions humaines?
Cette assemblée de 150 citoyens français a eu neuf mois, pour remettre son rapport à Élisabeth Borne (ministre de la transition écologique solidaire). Ce rapport est constitué de 600 pages, et regroupe 149 propositions. La ministre a rejeté uniquement une seule de ces propositions, concernant la réduction du temps de travail de 35h, pour 28h (sans perte de salaire).
Emmanuel Macron a accueilli le lundi 29 juin, les 150 membres de cette assemblée, afin approuver ou non les propositions de la Convention citoyenne pour le climat.
Celle-ci est organisée, autour de 4 grands principes :
-placer l’écologie au cœur du projet économique
-concilier pleinement justice sociale et transition
écologique
-réussir l’aménagement de notre territoire
-responsabiliser chacun

Suite à cette convention, de nombreuses décisions ont été prises par le Président de la République, qui s’est engagé à être le plus répondant possible. Ainsi les propositions faites par l’assemblée, sont soit passées en Conseil de défense écologique (avant la fin du mois de Juillet), soit intégrées au plan de relance soumis au Parlement (avant la fin de l’été), soit ont été l’objet d’un projet de loi spécifique « multi-mesures » (en Septembre). Le Président de la République, se sentant très impliqué dans cette cause, souhaite répondre au maximum aux nombreuses demandes de la Convention, jusqu’à proposer un référendum pour la modification de l’article 1er de la Constitution, afin de renforcer la France en matière environnementale.


Cette assemblée de 150 citoyens français a eu neuf mois, pour remettre son rapport à Élisabeth Borne (ministre de la transition écologique solidaire). Ce rapport est constitué de 600 pages, et regroupe 149 propositions. La ministre a rejeté uniquement une seule de ces propositions, concernant la réduction du temps de travail de 35h, pour 28h (sans perte de salaire).
Emmanuel


ELSA
PAYSAGES IMAGINÉS,
ÉNERGIES RÉINVENTÉES